samedi 28 décembre 2013

Feels Like Coming Home

"Feels Like Coming Home" chante Jetta.

Ce soir je me sens comme à la maison, comme le dit cette si belle chanson. Pas dans le même sens que ses paroles, mais ce refrain me touche énormément.

Il n'y a certes personne pour me tenir compagnie, pour discuter, pour rire de tout et de n'importe quoi, mais ce silence me calme.
Je suis seule avec des idées qui tournoient dans ma tete sans cesse. Parmi elle, une seule me bouleverse : Ca m'a fait du soulagé de t'avoir parlé.
Nous n'avons pas eu beaucoup de phrases à nous dire, ni même une de ces longues conversations dont on peut parfois se surprendre lorsqu'une personne nous revient. Pourtant, celle-ci m'a fait du bien.
Tu as trouvé les mots juste, ceux qui m'ont calmé après cette tempête émotionnelle ; ceux qui m'ont redonné l'estime de moi même... Ceux qui m'ont donné envie de revenir sur cette page et écrire ce simple mot "merci".

Ca y est, je me sens comme à la maison : un peu de musique, des phrases en ebullition, une nouvelle histoire à raconter, à imagine, à vivre.
Demain sera un autre jour, demain sera un nouveau jour. A nous de trouver ce que nous allons en faire ! Continuer notre petite routine dans laquelle nous ne nous satisfaisons plus ? Partir en se disant qu'il est temps de rencontrer notre destin ? Travailler pour aller jusqu'au bout de nos rêves les plus improbables ?

Personnellement, j'ai choisi la dernière option. Je ne veux plus gâcher le temps qui passe, mais au contraire profiter de chaque jour et voir mon bonheur arriver petit pas. La patience est de rigueur pour tout ce que nous faisons, je viens de le comprendre. Après tout, "Vaut mieux tard que jamais" comme le dit le proverbe !
On m'a jeté, ignoré une nouvelle fois, et alors ? J'ai au-dessus de moi, tout un ciel remplis d'étoiles plus brillantes les une que les autres. J'ai un but, une envie et toute une vie pour le réaliser. Et même si les évènements ne me permettront peut-être pas d'aller jusqu'au bout, au moins j'aurais essayé de toutes mes forces et de tout mon être pour y parvenir. C'est le coté positif de mon caractère borné !

Enfin, je te remercie pour ton appel et pars à la conquête la galaxie !



lundi 25 novembre 2013

Jalousie

J'envie cet art que je viens de découvrir : la danse.

Quelle grâce et quelle prestance... Deux corps qui s'unissent dans une succession de mouvements tous plus fous les uns que les autres. Ils racontent une histoire à deux ; qu'eux seuls peuvent exprimer, ressentir et vivre pleinement.
A deux.
Est-il possible au-délais de cet art de vivre une telle fusion ? Dites-moi, vous qui les regardez de loin ou derrière un écran, arrivez-vous à tout capter, à tout ressentir ?
Leur rencontre, les heures passées à s'entraîner encore et encore, leur satisfaction, leur réussite, leur fierté ? Ils y arrivent. Ils vivent leur vie, leur rêve !

Et vous ? Et moi ?
Que faisons-nous de notre temps libre ?
Nous rêvons d'une vie, d'une histoire, de nos envies. Nous nous accrochons à un espoir : être un héros ou une héroïne de roman, de film, de dessin. Lorsque je regarde les aventures de chacun, je me sens parfois dénuée d'attrait. À côté de moi, il n'y a ni océans, ni montagnes à conquérir. Ni de but d'excellence, de rêves inaccessibles. Je n'ai pas en face de moi un public, même pas une personne. Seule ma page blanche se remplissant de mots, de lignes noires... Je commence à comprendre les enjeux de l'écriture.
A travers la danse, le couple se forme d'une manière non conventionnelle. Avec l'instrument, c'est un prolongement de soi qui se créer. Derrière l'objectif, une feuille de dessin ou une toile vierge, un début d'histoire, un instant précis à immortaliser.
Face à une page blanche, c'est la liberté et un partage qui nait : un monde aux multiples facettes.

Pourtant, malgré mes mots et mes rêves, au-delà de cette passion, je n'éprouverai jamais ce sentiment partagé par la danse ; c'est deux ou trois minutes ou le monde nous appartient, car les deux corps entremêlés et partagés par leurs sentiments, ce ne sont plus deux âmes mais une seule qui envahie l'endroit, la pièce, la piste.