samedi 1 octobre 2011

Bienvenue en enfer !

Un trou.


Un grand trou dans la poitrine, l'image d'un bazooka pointé vers soit, et dont le coup a emporté le coeur qui y résidait. On n'a beau dréssé autant de murailles ou ne pas du tout en placé, cela ne changerait rien. Il y a cette douleur constante, qui bat, qui vit, qui grandit. 
Est-ce qu'un jour j'aurais cru la personne qui m'aurait dit que toute cette histoire se passerait comme cela ? Non, certainement non. Assurément, non.
Un soir, il a fallut 2 heures pour voir ma vie défilée devant mes yeux, pour que tout ce en quoi je croyais foute le camps et ne sentir que le gouffre mortel de la nuit s'abattre sur moi. Non, je ne vais pas bien. Non, je ne m'en relèverais pas sans blessures. Est-ce que je vais changer oui ? Oh Oui.

Les Hommes, femmes y comprises sont tous de véritables lâches qui n'ont aucun sens de la vérité, du bien, et une conscience. Ils avancent, écrasent les autres. Apparemment ce serait un moyen de mener sa vie. Jusqu'ici je me suis battue contre ce système, ce soir, je l'approuve. Je le cotionne, l'adopte. Pourquoi ? Parce que tout donner a un groupe ou a une personne pour qu'au final cela ne serve a rien ou pour que cela m'amène là ou je suis ce soir, ça n'en vaut pas la peine. Il me manque beaucoup de choses pour être heureuse. Il me manque l'affection, l'amour, l'amitié, la joie... Enfin beaucoup de choses. Et je pensais que je comblerais ce manque en l'offrant à d'autres. Première Erreur. Les gens ne comprennent pas pourquoi je suis gentille. Peut être comprendront-ils mieux quand je serais indifférente, et froide. Comme le sont tous les Hommes. Pourquoi me suis-je résolue à renoncer a la seule valeur que je croyais sur chez moi ? Parce qu'elle n'a plus aucune importance, aucune valeur. Parce qu'elle ne me correspond plus. "Bonsoir Déborah, bienvenue en Enfer." 



30.09.11