vendredi 30 décembre 2011

Ma guerrière

Elle m'inspire par sa force de caractère, son tempérament de guerrière
Par sa douceur et son amour, tout ce qui fait d'elle ce qu'elle est aujourd'hui, c'est à dire, une femme de valeur.


Avant de parler d'elle, il serait bien de vous omettre quelques détails afin que vous puissiez la voir à travers mes yeux. Ma princesse est une rencontre tout a fait surprenante, car si vous m'aviez dit qu'un jour elle ferait partie de mon existence, je ne vous aurais pas cru. La première que fois que je l'ai vu, j'ai d'abord eu peur. Peur de son regard si direct, si froid au premier abord. J'ai cru qu'elle me détestait ; comme une majorité de personnes qui ne la connaisse pas. Il n'y à pas eu d'étincelles ou de coup de foudre, ni rien de fantastique dans ce genre là. C'était une simple personne que je fréquentais puisqu'on était dans le même cercle d'ami. Puis le temps s'est écoulé, j'ai appris à la connaître, l'observer, à percer ce regard. Croyez-moi, elle fut l'une des plus belles rencontres que j'ai pu faire.
Je n'ai pas de super héros, ni d'idole. Je ne suis pas fan d'une quelconque stars ou je ne sais  quoi dans ce genre, mais j'ai appris à respecter, à prendre pour modèle quelqu'un qui ne souhaite que mon bonheur. Quand je songe à elle, à ce qu'elle a vécu ou tout simplement à sa gentillesse et son amour, je ne peux que m'estimer heureuse de l'avoir près de moi. M'estimer chanceuse de pouvoir être une personne en qui elle à confiance...
C'est sûrement dangereux de se laisser au dépends d'une seconde personne. Pour cela, il faut être sur de son choix, éprouver cette dernière pour pouvoir ensuite tout donner. Chose que je n'ai pas du tout fait comme ça. Je lui ai tout simplement parler, parler, et encore parler. Puis aux paroles, ce sont mêlés les actes. Puis aux actes, la confiance, et de là, l'amour. Il n'y a rien eu de plus naturel que de faire en sorte qu'elle soit heureuse, que de la voir et la faire rire, de sécher ses larmes. Il n'y a rien eu de plus simple que de rentre l'appareil. Ce que j'aime dans notre histoire, c'est qu'elle ne peut se terminer. Mon texte aura beau avoir un point final, notre aventure, elle, ne fait que débuter. 




                                                                               S.G.





mardi 27 décembre 2011

Le 26.12.11


Une femme est entrée dans ma chambre hier soir, pour me parler. A sa manière de se tenir, de froncer les sourcils et de prendre cet air détaché, le daïmon qui m'accompagne m'a soufflé juste au creux de l'oreille que je devais me méfier...
Comme depuis ces 6 ou 7 dernières années, nos conversations se résument à l'énumération de tous mes tords, toutes les choses qui la dérange. Si je devais résumer ses paroles, je dirais que la seule chose qui la dérange c'est Moi. 
Moi parce que je suis différente, parce que je suis cette étrangère qui habite sous son toit et qu'elle ne peut pas encore mettre à la porte. Je suis cette étrangère sortie de son ventre, celle qui ne marchera jamais dans ses pas, celle qu'elle ne verra pas grandir. Je me suis alors battue contre vents et marrées pour être la meilleures des enfants, la meilleures de filles. Mais je n'ai jamais été à la hauteur pour toi. Je me trompe ? Bien sur que non Je n'ai jamais eu la délicatesse de B. la douceur de R. la folie de C. Pourtant toutes les filles de la famille Eugène, ont toutes réussis, sont toutes devenues de bonnes personnes. Au contraire, je suis celle qui ne s'habille pas bien, qui ne parle pas bien, qui veut faire le métier le plus insensé. Métier, que tu refuses, admets le ! Si juste un jour, tu avais pu au moins me dire qu'il y avait quelque chose de bien chez moi peut-être qu'aujourd'hui nous n'en arriverions pas la... Mais au lieu de cela, tu es restée dans ta rancoeur pour moi, tu ne m'as jamais pardonné mes erreurs d'enfance, ne m'a jamais fait confiance. Et pendant que tu t'efforcerais à me démontrer par A + B que je n'étais pas une bonne enfant, j'ai grandi. 

Je me suis imaginée milles et une façon de comment se jour arriverait ; jour où je finirais par ne plus rien ressentir pour elle, pour eux. Je me suis demandée dans quel état je me trouverais ... Finalement, ce fut beaucoup plus simple que je le pensais. Plus de larmes, plus de souffrance, mon coeur s'est tout simplement fermé, tels les pétales d'une fleur.
Je ne souhaite pas trouver une quelconque famille pour les remplacer, encore moins une présence pour essayer de compenser ce manque, non. Moi qui ai fuit la solitude depuis longtemps aujourd'hui je l'affronte comme ma plus grande peur, comme le plus grand combat de ma vie.

vendredi 23 décembre 2011

Pensées intimes III

Lettre d'espoir. Faut il encore avec l'espoir de vouloir vivre par ses propre mots.

Un truc qui ne tourne pas rond


Je crois qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez moi.
Je suis comme le papillon aux ailes difformes, un être quelconque qui ne peux être avec personne, car personne ne veut de lui. Je ne parle pas forcément de cette histoire, mais en général .... Comme le petit canard noir.
Oui, mon corps est noir ; mes ailes sang ; mes yeux eau. 
Mon corps semble fatigué de voler seul dans ce monde si vaste et vide. Le coeur si fragile, voudrait pour une fois, recevoir l'amour qu'il a lui même offert, il voudrait pour une fois, sentir l'importance qu'il occupe dans ce monde. Au moment de la tombée de la nuit, quand l'obscurité engloutie le paysage, le papillon se consume peu a peu, pour au final ne plus appartenir a quelqu'un, pour ne plus être ... Le néant. Il n'y a plus rien qui marque son passage, rien. Il n'y a plus rien.


lundi 19 décembre 2011

Ce n'est pas de ma faute



Je me suis reprochée les fausses couches de ma mère, les fausses notes de notre famille. Enfin chaque merdes qui arrivaient, je pensais qu'elles venaient par ma faute. Les disputes, elles éclataient à cause de moi. Voilà comment j'ai grandi; Voila pourquoi  je me suis imaginée comme un monstre, pourquoi je me suis renfermée sur moi même. Tout le monde l'aura remarqué, je m'excuse toujours, pour un rien et même quand ce n'est pas de ma faute. Cognez-vous contre un meuble ou une personne extérieure, je vous demanderai pardon... Cherchez l'erreur.
Le vilain petit canard noir, c'était moi. Ce qui me caractérise depuis que je suis petite. Dans ma tête, je suis le petit canard noir de notre famille. Celle qui ne fera jamais rien comme les autres, celle qui est différente; qu'on met de côté parce qu'on en a honte. Celle qui déçoit ses proches.
Je n'ai pas fonctionné comme les autres filles, oui, je ne ressemblais à personne. Aujourd'hui encore, je ne leur ressemble toujours pas. Grandir, n'a fait qu'accentuer le fossé.


A la maison, j'étais la seule enfant. Tous les soirs  à partir de 19h, les disputes explosaient, les baguettes en bois fouettaient l'air, comme la promesse de mon exécution. Tous les soirs, c'était alors la même chose, le même schéma qui se répétait : Je pleurais, m'énervais, elle partait chercher la baguette en bois dans la cuisine, alors que je courrais me réfugier dans la salle de bain, seule pièce de l'appartement dotée d'un verrou. Les cris, toujours le même, les disputes, toutes les même aussi. Au final c'était notre quotidienne, toutes les soirées étaient comme cela, et ça n'en finissait pas.
Tous ces mots prononcer par mon père, toutes ces insultes qu'il répétait, répétait, répétait encore, je les ai toutes crues. J'ai pensé que je n'étais pas normal. Que j'étais bien comme il le disait.
Me croyez-vous, si je vous dis qu'il y a un peu plus de 10 ans que tout ça s'est passé, et pourtant je n'ai pas réussi à lui pardonner, à effacer.




Mais ce n'était pas de ma faute. Non ce n'était pas de ma faute tout ça. Je n'ai pas été une mauvaise enfant ! Je t'en prie, dis le moi ! 











jeudi 15 décembre 2011

Pensées intimes II

Le désir ardent que mes rêves ne deviennent réalité.

J'ai rêvé, imaginé, cru, de toutes mes forces, qu'un jour je te rencontrerai. Que j'arriverai à te revoir, juste une dernière fois. Juste pour te dire "au revoir". 

H.C.