Tu entends les applaudissements, ce sont le bruit de mes ailes qui volaient avant que la musique, avant que l'histoire ne commence ...
Ere.
J'ére quelque part parmi ces nombreux nuages, parmi l'air si éphémère. Entre ces mots que j'ai dis, ceux que j'ai écris, ceux qui t'on été adressés, et ceux que j'aurais aimé te dire.
Ces phrases interminables qui n'ont certainement ni début ni fin. Ni amour, ni haine. Ce sont de simple mots que j'écris. Sur ce papier que tu vois devant toi, peint à la couleur de mes larmes, j'y ai déposé tout ce qui fait de moi un être.
Quand je t'ai vu la première fois, malgré tes sourires et tes rires, je me suis promis de t'aider afin de voir sur ton visage, ne serait ce qu'une seule fois une joie sincère. A partir de là, je sais bien que j'ai commis des erreurs, que tu n'as pas toujours compris mon discours, ni même mes actes, mais je souhaitais juste être avec toi. Etre ton ami ? Peu importe si ce n'est que je sois avec toi.
Et dans tout ce que j'ai donné, j'y ai reçu toutes les meurtrissures de la guerre.
"Complet" pourrait être écris des millions de fois sur mes murs - comme le rappel de mes propres règles - beaucoup le savent mon coeur est loin d'être fermé, pire, d'être occupé sans toi.
Entre la raison qui me dicte de m'échapper le plus vite, le plus loin possible, mon coeur lui me dit de tenir toutes ces promesses que je t'ai faites. Toutes celles pour qui je me bats. Quelque soit le chemin que dans lequel j'irais, l'air autour de moi ne sera plus comme avant. Ce sera seule que je contemplerai du haut du ciel, la prison de notre ère.
Papillon, les ailes en feu.