vendredi 28 décembre 2012

Derniers mots

Je ne voulais pas que tu partes.

J'avais encore des choses a te dire, a te faire lire. Des lettres, je ne t'en ai jamais écrire une seule, et pourtant Dieu seul sait que j'avais des choses a te partager. Il ne fallait pas que tu partes maintenant. Tata est brisée depuis ton départ, ta sœur pleure, ta famille a revêtu ses habits noirs.
Pourquoi as-tu fais ça?

Au delà du fait que tu fasses parti de ma propre famille, tu étais le pére, le frère qui était avec moi pendant mes jeunes années. Ne t'es-tu pas dis que j'avais encore besoin de toi ? Pour apprendre a marcher dans ce monde d'adultes, pour m'accompagner jusqu'à l'hôtel lors de mon mariage ? Pour fêter mes 18 ans et tous mes autres anniversaires. Pourquoi as-tu fais ça ? Tu n'aurais pas pu partir.

Je ne sais pas ou tu es. Je n'ai aucune adresse pour t'écrire.
Tu es parti sans un mot, sans que je puisse te demander pardon, sans même un baiser. Juste le téléphone qui sonne un 8 août et ma mère me disant que tu as disparu. Je ne voulais pas que tu partes. Tu as fais des erreurs, j'ai fais des erreurs, tout le monde en fait. J'aurais pu t'aider. Te dire que tu es aimé de ta famille, de tes amis, si seulement tu m'avais laissé la possibilité de le faire. Pourquoi as-tu fais ça ?

Toutes les étoiles de l'univers pourraient briller, n'importe quel soleil pourrait illuminer mes journées, que rien ne peut réchauffer mon cœur aujourd'hui. Alors pourquoi ?
Tous les soirs, je regardes a ma fenêtre, et pense a toi. As-tu froid ? Tu dois te sentir seul... Et tu ne peux pas rentrer a la maison. Je ne peux plus te serrer dans mes bras.
Dis, te souviens-tu de nos après-midi avec Ruth ou on jouait aux jeux vidéos dans le salon ? De notre Noel dernier en Normandie ? Ce sont mes derniers souvenirs vécu toi, et les plus beaux que je chéris au fond de mon cœur.

Je suis désolée de t'avoir laissé, de ne pas avoir pris soin de toi. De t'avoir laissé dormir en haut tout seul, de ne pas t'avoir écouté un peu plus.
Toutes mes prières ne servent plus a rien, je n'ai plus l'espoir d'un miracle celui de ton retour.

Maman me dit parfois "il ressemble a David", mais non, personne ne te ressemble avec ton cœur d'or, ton sourire, ton humanité. Je ne voulais vraiment pas que tu partes, parce que je t'aimais, saches-le. Il n'y a pas un instant qui passe sans que je n'ai une pensée pour toi, ou que je te cherche parmis ces êtres ambulants ne comprenant pas la chance qu'ils ont d'être encore en vie.
Tu étais trop jeune, et ta fin n'était pas écrite, ça j'en suis sûre.


Je ne pourrais pas t'oublier.

Le 8 Août 2012, a quelqu'un de merveilleux et d'exceptionnel a mes yeux. 

jeudi 27 décembre 2012

Ange Blanc

"Laisse-moi être ton amie."


Oui, je l'ai une nouvelle fois redis. Avec ces simples et mêmes mots, sur un même papier à lettre, et remis au destinataire un même jour.
Jeter à cœur et à corps perdu dans cette nouvelle histoire, mais pour une fois, je sens qu'elle le mérite. 

Premier lundi du mois d'octobre, elle est arrivée dans cette salle de cours aussi facilement qu'elle est entrée dans ma vie. Une chemise en jean sur les épaules, les cheveux encore mouillé, son thermos rouge à la main. C'est ce naturel qui m'a troublé, son innocence, sa simplicité de vivre. 

Mon ange blanc
Elle a un sourire de fou ; celui qui donne automatiquement envie de sourire, celui qui réchauffe un cœur, sans hypocrisie, sans limite. Un sourire vrai. 
Elle se cachent souvent derrière ses longs cheveux blonds pour dissimuler sa gêne, sa timidité. Elle ressemble à une grande enfant, avec ses rêves au bord des lèvres, les étoiles dans ses immenses yeux marrons. Elle m'a redonné espoir et confiance. Elle me fait rire. J'attends ce qui va se passer demain. 

J'ai aimé notre rencontre : facilité, évidence, simplicité. Ce n'était pas une inconnue que j'avais en face de moi, mais d'une certaine manière mon propre reflet en mieux. 
J'aime : sa manière de lire dans mon âme aussi facilement que les lignes d'un livre de conte, quand elle s'étire dans tous les sens parce qu'elle veut tout simplement bouger, quand elle envoie un message pour le café du vendredi matin, sa façon d'écrire avec ses lettres qui semblent interminables toujours en noir. Ses vernis de toutes les couleurs qui s'opposent à son jardin secret.


Quand tu es arrivée en cours, tu avais un peu de retard, et pourtant tu as été la première à qui je me suis adressée, la première qui m'a répondu. 

On dit que les plus belles rencontres sont inattendues. Tu as été une très belle surprise. Je n'ai jamais vu autant de douceur et de gentillesse et de naturel chez une seule personne, et pourtant ... 


Joyeux Noël, my Darling

samedi 22 décembre 2012

Musiciens

C'est un univers unique, merveilleux, parfois magique et peut-être un peu fragile. Mais c'est bien plus qu'une passion, c'est un conditionnement de vie. C'est une pensée, un apprentissage, un mode.

Il n'y a aucun mot assez fort, aucune image assez réel, ni même une danse pour comprendre ce message. Mon corps est attiré, mon cœur s'arrête de battre pour adopter celui de la pulsation. Mes mains en tremblent, mes lèvres et ma voix se dénouent pour juste être transportés dans cette mer ! Je veux jouer ! J'écoute, je vois, je reproduis en y mettant mon cœur. Pour me voir entière, il faut m'écouter au piano, m'entendre chanter, me voir jouer.
La musique ne sera à jamais que l'essentiel, la base de mon existence. Si je souris un peu plus chaque jour, c'est grâce à elle.

Un jour, je jouerai la-bas. Habillée de noir, le violoncelle entre mon corps, l'archet a la main, le cœur dans chaque notes, je jouerai dans cet orchestre. Accompagné de tous ces instruments ; tous plus beaux les uns que les autres, tous liés par une personne, dirigés par une seule main, tel un magicien, je ferais, moi-aussi parti de ces grands là !


D'ailleurs, vous ai-je dis, qu'un de ces grands m'a transmis une passion, une envie, une désir plus virulent que celui de vivre : il m'a donné envie de vivre de la musique.
Un instrument est précieux; tout comme un enfant, il est fragile. Aussi doux qu'un plume, aussi beau qu'une pierre précieuse. Grâce à lui, je ne suis pas amoureuse de cet instrument, j'y suis totalement dépendante.

Pour certain, dessiner, vaguer sur la mer, être amoureuse, faire la cuisine, prendre une photo, ou tout simplement être avec ses amis, est essentiel pour leur bien être.

Pour moi, il me suffit juste de prendre mon instrument, sentir son manche sous mes doigts, positionner sa tête contre ma clavicule, et prendre l'archet pour le faire raisonner. Bien au delà des murs, cette mélodie s'insère jusque dans mon âme. Je sens le son, contre mon ventre, la pression entre mes jambes; et tout a coup, je deviens un avec lui.

                    



Violoncelle
20.12.12



mardi 4 décembre 2012

Au rythme du Coeur




Quand tu souris, tu es beau :
Ces fossettes qui se creusent dans ta joue,
Ce regard noisette qui s'illumine 
Et toutes tes larmes disparaissent.

Tu es beau lorsque tu écoutes,
Ces instruments, ces notes, cette mélodie.
Tu es magnifique quand tu ris
Et que ce visage s'éclairci.

Lorsque tu t'égares ;
Dans tes pensées, où tes souvenirs,
La terre s'arrête 
Comme un battement d'ailes,
Ce sont deux couleurs qui se mélangent,
Deux univers qui se rencontrent ;

Dans un total secret
Dont le silence se revêt.
Dans ce bal de couleurs, 
Entouré de toutes ces lumières,
Il y en a qu'une seule qui brille
Qui se détache, qui marque sa place.


C'est son sourire,
C'est son regard,
Ce sont ses lèvres.

30.11.12