samedi 22 septembre 2012

Folies du soir

Je suis incontestablement, et irrévocablement en train de perdre la tête.
Même dans ma chambre, perdue entre les lignes d'un bouquin, ou dans la rédaction d'une lettre étoilée, j'arrive à penser à lui. J'arrive à le voir, sans même qu'il soit présent. À travers d'autres personnes, à travers certains mots, certaines discussions. Au delà de mes rêves, de mes histoires, de ma propre volonté, je reviens toujours vers lui.
Mon cœur semble être emporté par un déchaînement de vents, de mers, de terre, ou de sentiments ? Je ne fais plus la différence. Ce sont des notes jouées sans mélodies, sans rythmes, sans ligne de conduite. C'est un magnifique bazare auquel je m'associe.

Improbable et totalement fou !

Je pers la tête, la raison, le bon sens. Je quitte peu à peu la liberté, mon passé, la solitude. Oh joie !
L'amour est-il comme l'on dit bien d'autre avant moi, un mal pour bien ? Une fumée faite de la vapeur des soupirs ?
J'écris, les étoiles pleins les yeux, l'espoir né de nouveau, et l'envie gonflant du plus secret recoin de mon cœur. Je soupirerais beaucoup ce soir; si tu passes devant ma fenêtre, tu y trouveras peut être le manteau blanc de l'hiver et quelques unes des étoiles venant illumer mes murs.

Je fabule, tel un ivrogne. Je deviens peut être folle à me laisser emporter dans ces rivages, mais qui pourra m'en empêcher ?

J'attends.