vendredi 11 mars 2011

Malheurs

Ce soir, attablée avec mes parents dans le salon, mon père allume la télé. Une dispute venait à l'instant d'éclater en milles éclats, et je voulais m'échapper à tout prix de cette oppression qui planait dans la pièce. Voilà pourquoi je suppliais mes parents d'enfreindre une des nombreuses règles de la maison : manger avec une source de distraction supplémentaire.

La première image qui me vînt, fut celle des corps sales, inanimés, morts qui jonchaient le sol en terre battue de ce pays. Et un haut-le-coeur, me prit soudainement. 
Si l'on considère que la mort est une punition, alors il y a encore des innocents qui payent pour un quelconque crime ; Pourquoi leur avoir ôté la vie ? Toutes ces femmes, bien aimées  d'un homme, mères d'un enfant, filles d'une mère, enfant chéri d'un père ... Tous ces foyers détruits qui contenaient la marque d'un avenir qui se construisait, ou bien le regroupement des souvenirs d'une vie. 
Il se peut que je sois vraiment naïve, mais est-ce une réalité tout ce qui se passe en ce moment ? 
La mer s'agitant dans coin du globe alors que la terre se déchaine à l'opposé. Des millions d'oiseaux s'écrasant partout, tombant du ciel comme la pluie. Ou des poissons s'échouant au large d'une mer. Des incendies embrassant toute une communauté, celle de la nature. Des fleuves ravageant toute une ville. Et au petit matin, c'est un paysage de désespoir qui nous vient. Et encore, tout cela n'est rien comparé à l'actualité.
Aujourd'hui, un pays, une ile entière à été secouer ;  Alors ce soir, je pense à toutes ces familles qui pleurent leurs morts, la disparaissions des leurs proches, et les blessures des inconnus. 
Je ne peux rester sous silence en voyant une horreur pareil.

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