jeudi 16 février 2012

Juste milieu

Merveilleux.

Moi, le papillon, la lunatique, la mélancolie, j'ai envie de croire au merveilleux. J'avais envie de te partager un bout de mon coeur, te montrer ma vision du monde. J'avais envie de te faire rêver pendant ces quelques minutes où tu penseras à moi.

J'aurais commencé par te dire que quelque soit la journée que nous venons de passer, qu'elle ait été bonne ou mauvaise, joyeuse ou triste, voilà une journée que l'on oubliera tous d'ici quelque jours. Le temps est éphémère, c'est une certitude. Certaines choses que nous croyons vitales une nuit, deviennent secondaire le jour. Puis, nous découvrons de nouvelles personnes, de nouvelles voies, de nouvelles activités qui remplacent les anciennes. Inconsciemment c'est comme cela que l'homme avance. En tout cas, c'est comme cela que j'ai toujours avancé.

Mais le soleil ne s'est pas encore levé, et mon coeur est encore attaché à toutes ces anciennes choses : Mon enfance, seule période où le mot "rêve" avait un réellement un sens, à cette soeur dont la distance tue à petit feu, à cet ami dont le silence pèse et l'angoisse qu'il lui soit arrivé quelque chose monte,  au futur jouant à la roulette russe. Alors quand je songe à toutes ces personnes, ces rêves, ces peurs, l'espoir m'envahit, comme bouffée de chaleur. Je crois, pour une fois que la vie n'est pas si moche que ça. Que les larmes accompagnent les rires, que la froid accompagne la chaleur. Qu'il y à un juste milieu partout et pour tout. Je me mets alors imaginer que le rêve est lié à la réalité, que les disputes se suivent par l'amour, que le silence laisse place à la présence, aux retrouvailles. 

J'aime croire cette idée, car pour une fois j'ai envie de me laisser allée, espéré que mon univers se confondrait à la réalité, que mon coeur pourrait s'ouvrir. Ce soir, j'ai envie d'être cette rose épanouie. Sous le regard attentif du ciel noir, je veux du fantastique. Cette petite once de beau dans nos reves, notre quotidien, dans notre travail, dans nos amours, dans nos conquetes, notre imagination, dans tout ce qui nous caractérise. 
N'est ce pas une exigence que nous souhaitons tous au final ? Un peu de fabuleux. 
En tout cas, c'est ce que je te souhaite du plus profond de mon coeur, que tu puisses croire encore à ce juste milieu, à cette petite once de bonheur, à l'espoir de cette nuit.

1 commentaire:

  1. Oui, bien sur que j'écrirais :)
    Je ne saurais peut-être pas tout à fait quoi dire, dans un premier temps, mais j'écrirai!

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